Nous quittons l'altiplano pour rejoindre Iquique après quelques 450 km de pistes et de routes goudronnées. La route suit une ancienne voie de communication Inca toute en zigzag à travers des villages pittoresques mais qui semblent vidés de leurs habitants. Même la petite ville de Belèn, où nous nous arrêtons un peu plus longtemps, semble abandonnée : pas de bruits, volets tous fermés, pas de rire d'enfants malgré l'existence d'une école,…. Nous continuons la route à travers la montagne avant de rejoindre le désert d'Atacama.

Le temps file, et la route ne nous permet pas de rouler très vite.

Près de Huara nous avons juste le temps de faire une photo à l'arrache du Gigante de Atacama, immense géoglyphe anthropomorphique de 86 m de haut situé sur le flanc du cerro Unita.

Quand nous abordons la descente vers Iquique, il fait nuit et les gens roulent comme des malades. On frise plusieurs fois l'accident et nos nerfs ont été mis à rude épreuve. Fatigue de la journée, stress de cette descente vers une ville coincée entre la mer et la montagne, la soirée sera courte car on ne souhaite qu'une chose : dormir!