Petit déjeuner en admirant le paysage. Puis on reprend la route qui nous fait redescendre dans la plaine. C’est superbe, les mots et le souffle manquent devant tant de paysages merveilleux. Nous nous arrêtons à un puit, où un touareg fait désaltérer ses quatre dromadaires. Le puit fonctionne grâce à un panneau solaire. Quand il est activé, il démarre une pompe qui remonte l’eau qui coule par un tuyau et remplit 2 abreuvoirs. Les dromadaires peuvent venir s’abreuver ainsi que les nombreux ânes sauvages. Les humains peuvent remplir leurs jerricans plus facilement au tuyau.

La plaine est très roulante et chacun fait sa piste avant de refaire la ligne pour pénétrer de nouveau dans un canyon. La piste se dessine entre les pitons rocheux, c’est très beau. Nous arrivons à Tamadjert, petit village maintenu de façon un peu artificiel par l’Etat afin d’éviter que les familles quittent leur village pour engorger les villes et se paupériser encore plus. Juste avant le village il y a de nouveau des peintures sur roches, très belles, datation ? Un peu plus loin il y a une jolie guelta, l’eau fraiche est appréciée en cette journée très chaude. Il y a un petit groupe de gamins qui nous suivent. Quand on démarre, certains d’entre eux essaient de monter sur le pare choc arrière. On est obligé de sortir de la voiture et de les rouspéter très fort pour qu’ils arrêtent.

On continue notre progression vers l’Erg Tihodaine. Plusieurs passages un peu techniques, avec plusieurs épisodes d’ensablement. On finit par arriver au bivouac, au pied de l’Erg Tihodaine.