En Afrique, il ne reste plus que 2 populations d’éléphants du désert : au Mali, et une autre de plusieurs centaines d’individus répartis dans de petits groupes d’une dizaine d’éléphants en Namibie au Kaokaland et Damaraland. La rivière Ugab, abrite certains de ces groupes et c’est précisément au bord de cette rivière que se trouve le Brandberg WhiteLady Lodge ù nous avons planté les tentes. La chance bous a permis de rencontrer ces magnifiques animaux, de les suivre jusqu’au point d’eau et de voir les adolescents s’amuser dans le camping au détriment certes des campeurs. Les conditions climatiques depuis les 10 ans passés sont difficiles, aussi les hommes ont construit des points d’eaux afin qu’ils puissent survivre dans leur environnement et perpétuer la race. Par manque d’eau et de nourriture, ils sont un peu plus petits et moins lourds que leurs cousins des savanes. Ils ont des pieds plus larges, certainement en raison des distances bien plus grandes qu’ils doivent parcourir pour se nourrir. L’éléphant du désert  prend plus de soin à préserver les ressources de son environnement difficile et afin de ne pas « épuiser » la nourriture disponible, il prend soin de ne pas surconsommer les arbres dans une même zone, ce qui entraine de grands déplacements pour manger les 200kg de nourriture dont il a besoin. Contrairement à son cousin qui a besoin de 200l d’eau  environ par jour, l’éléphant du désert peut rester plusieurs jours sans boire. Par manque de calcium et autres minéraux ils ont les défenses plus petites et plus fragiles, elles se cassent aisément.

Ce matin nous avons eu une chance incroyable de pouvoir les approcher et partager quelques heures de leur vie. Moments inoubliables et tellement magiques.